Le besoin s’est fait sentir de créer, sur la base de propositions de l’UE, des types de région de montagne comparables au plan international pour une « mountain policy » spécifique. On s’est mis d’accord sur la méthodologie de base suivante: Les valeurs extrêmes pour les quatre points cardinaux de chaque kilomètre carré de la surface sont déterminées afin de définir une zone de montagne en vertu des critères d’altitude et de pente. En substance, la vigueur du relief est liée à l’altitude et à la déclivité et le classement s'effectue en tenant compte d’une variation locale d’altitude de plus de 300 mètres sur un rayon de sept kilomètres et de la pente maximale à l’intérieur d’un kilomètre carré. Dans une autre phase, un modèle complexe de lissage permet d’inclure ou d’exclure certaines collines ou dépressions. Bien que les massifs soient transfrontaliers, les territoires nationaux sont traités séparément.
Selon ces critères, la Suisse a un fort taux d’appartenance aux zones de montagne, Afin que les données soient utilisables en Suisse et pour éviter une extension trop large des Alpes et du Jura, le pays a été divisé en quatre zones de montagne : les Alpes, le jura, le Randen et les « collines » du Plateau, incluant les territoires les plus élevés.
D’autres informations figurent dans le volume Les niveaux géographiques.